Madeline

~ Prénom: Madeline

~ Nom: Leroy

~ Sexe: Féminin

~ Âge: 164 ans

~ Orientation sexuelle: Hétéro

~ Origine: Française

Section "avant la mort"
~ Histoire :

Madeline vécut peu de temps au sein de son pays d’origine, la France. Sa mère, frustrée d’avoir été quittée par son mari alors qu’elle avait deux enfants à sa charge, imposa à ceux-ci le déménagement dans une maison de campagne située dans le village habité par le Corbeau. Madeline avait alors 2 ans et son grand frère Éric, 11.

L’habitation avait beau être nommée « maison de campagne », elle n’en était pas moins luxueuse et gigantesque. Sa mère fit mine de rien du fait que son coffre fort ne pouvait que se départir de la fortune qu’il contenait, elle s’arrangea donc pour que ses enfants deviennent l’élite de la haute société, sans même tenir compte de leurs réelles aspirations. Madeline apprit à écrire et à lire dès qu’elle sut maintenir un crayon dans sa paume. Sans parler de ses cours de piano, de bonnes manières, de peinture, d’histoire et de violon. Le tout se faisait à même la résidence, pas question de mettre le nez dehors avec tous ces paysans disposant le purin dans les champs, ils n’étaient pas dignes d’être mis en relation avec une fille de haut rang. À la base, elle n’avait aucune aptitude pour la musique et les arts, puisqu’elle était d’un naturel maladroit, ce qui avait pour résultat d’exaspérer sa mère, qui tenait à ce que tout soit absolument parfait. Pour atteindre les résultats exigés par sa mère, Madeline pouvait rester des heures à répéter le même morceau jusqu’à ce qu’elle réussisse ou qu’elle s’écroule de fatigue. Dans tous les cas, sa mère, toujours insatisfaite, lui réservait de biens sordides paroles. Bien que Madeline avait une dizaine de domestiques prêts à assouvir le moindre de ses désirs, elle se sentait incroyablement seule. Au moins, il y avait Mélanie, une domestique qui s’occupait de ses appartements. Mélanie avait à peu près le même âge que son frère, à partir de 14 ans elle avait été affectée au domicile de Madeline. Elle était douce et venait la border tous les soirs, Madeline aurait tant aimé qu’elle soit sa véritable mère. Celle-ci ne montrait aucun signe d’affection à son égard. Et Madeline n’avait encore moins d’amis parmi les villageois. Les seules fois qu’elle avait essayé d’aborder des gens de l’extérieur, elle avait été fortement réprimandée.

Alors, Madeline n’avait jamais mis les pieds au-delà de frontières du manoir. Et son frère ne jouissait guère de plus de liberté. Il s’était fait des amis parmi les fils de certaines connaissances de la famille, mais il avait dû les quitter avec ce déménagement inopportun. Pour effacer la solitude qu’éprouvait sa jeune sœur, ils passaient tout leur temps libre ensemble. D’ailleurs, Madeline avait été la seule à connaître la véritable passion d’Éric: la botanique. Sa mère avait eu vent de ce certain intérêt que portait son fils à cette activité, et bien sûr elle s’obstinait à croire qu’il n’était pas là le devoir d’un noble à se salir les mains de terre, mais aux cultivateurs voulant à tout prix survivre à l’hivers prochain. Éric ne changea pas ses activités pour autant, à la seule différence qu’il faisait en sorte de ne pas être vu lorsqu’il pratiquait son art. Il s’assurait aussi que Madeline l’accompagne, car la voir entourée de toutes ces fleurs faisait d’elle une apparition divine, comme un ange descendu sur terre. Il l’appelait « sa fleur », un nom qu’il croyait bien faible, mais le sourire qu’elle lui offrait lorsqu’il la nommait ainsi l’emplissait de joie et lui rappelait pourquoi il devait à tout prix la protéger de celle qui devait remplir le rôle d’une mère et qui ne le faisait point. Passer autant de temps avec son frère faisait le plus grand bien à Madeline, car personne à part lui ne lui prêtait autant d’attention.

Madeline allait bientôt avoir 11 ans et Éric serait en mesure de quitter la demeure familiale pour s’engager dans les études universitaires imposées par sa mère. N’ayant aucune envie de perdre davantage son temps sur les bancs de l’école, il mit au point un plan; Il irait passer les tests de sélections de l’université pour faire penser à sa mère qu’il irait effectivement décrocher son ‘’précieux’’ doctorat. Il était convaincu d’y être accepté, il était relativement brillant. Et lorsqu’il quitterait la maison après avoir reçu la lettre. Avec l’achat du silence de quelques domestiques, il partirait accompagné de sa sœur. Le temps que cette bonne femme se rende compte qu’elle est absente, ils seraient déjà loin. Il lui dirait qu’il s’occuperait des modalités d’inscription, ce qu’il ne ferait pas. Ils iraient habiter non loin de la ville, sous une identité différente, et s’ouvriraient une boutique de botanique où ils vendraient la plus grande variétés de fleurs et de plantes imaginables. Sa mère lui avait versé une somme d’argent considérable, ils en auraient assez pour vivre humblement jusqu’à ce que leur boutique soit rentable.

Il informa donc sa sœur de ce qu’il aimerait réaliser. Madeline n’en croyait pas ses yeux, rien ne lui ferait plus plaisir que de quitter cette demeure maudite, surtout si c'était pour vivre aux côtés de son frère adoré. Les examens d’entrée prendraient place en mars, il recevrait la réponse au début du printemps et partiraient au début du mois d’avril, les cours commençaient à la mi-avril. Il serait absent plus d’une semaine lorsqu’il se rendrait à ses examens d’entrée, il en profiterait pour trouver un logement et pour connaître les environs.

Le jour de son départ, Madeline ne pouvait pas tenir en place. Plus que un mois et elle serait libérée de tout. De sa mère, de ses cours, de cette cage qui la retenait prisonnière. Elle n’avait pu se retenir face à Mélanie, elle lui avait tout dit.

«Cela veut dire que vous allez me quitter Mademoiselle? Je suis contente pour vous, mais vous allez me manquer je le crains.» disait Mélanie en mettant la petite au lit.

Et avec un sourire chaleureux, Madeline lui répondit : «Moi non plus je ne veux pas que tu quittes ma vie, mais tu pourrais démissionner et venir t’installer près de notre nouvelle demeure! Je le dirais à grand frère lorsqu’il sera de retour! Il t’aime beaucoup tu sais, il acceptera j’en suis certaine!»

« Il est temps de dormir Mademoiselle, passez une bonne nuit. »

« Fait de beaux rêves Mélanie » dit-elle, pendant que la domestique fermait la porte, le regard douloureux.

À suivre dans la section « Comment il est mort? » 

~ Amis/Amours: Son frère est la seule personne digne de confiance pour elle.

~ Famille: Ils étaient quatre au départ. Il y avait elle, son frère de neuf ans son aîné, son père et sa mère. À cause d’une mère déjà en querelle avec son mari, elle n’eut que très peu de contacts avec son père. Leur famille était très fortunée, à un tel point que la femme de la maison se prenait pour une reine et exigeait la perfection dans tous les domaines. C’est pour cette raison que son mari décida de la quitter, son perfectionnisme le rendait fou. Il ne tenta même pas d’arracher ses enfants des griffes de cette sorcière qu’il avait eu le malheur d’épouser, il n’en avait jamais désiré de toute manière. Il lui laissa sa fortune, il ne voulait pas devenir aussi fourbe qu’elle.


~ Description physique : Madeline a de grands yeux violets. Sa peau était complètement blanche. Ses lèvres avaient une teinte rosée. Elle aimait bien s’habiller tout en restant confortable. Les tenues bouffantes et étouffantes que sa mère lui imposait de porter ne lui plaisaient pas du tout. Elle adorait décorer ses cheveux de rubans et de fleurs de toute sorte. Lorsqu’elle grandissait, seule sa taille changeait, tandis que son visage gardait ses traits doux et que ses yeux restaient ceux d’un enfant. Ses longs cheveux cuivrés lui arrivent aux omoplates et étaient aussi doux et fins que la soie.

~ Signe distinctif : Ce qui ressort le plus dès qu’on l’aperçoit sont ses yeux violets, une couleur assez insolite. Son visage angélique ne laissait personne indifférent.


~ Caractère : (minimum de 6 lignes) La vie l’ennuyait beaucoup. Suivre tous ces cours, non pas par intérêt mais par obligation était une véritable corvée. Cependant elle fournissait tous les efforts possibles pour réussir, mais jamais sa mère ne lui faisait d’éloges. Elle aurait pu devenir aussi apathéthique qu’un automate mais puisque son frère était là pour rajouter du soleil dans sa vie, elle put rester un tant soit peu humaine. Pour ne pas subir les foudres de ses enseignants ou pire, de sa mère, elle faisait tout ce qu’on lui disait docilement, sans jamais s’opposer à leur volonté. Elle était aussi extrêmement timide. Elle n’a jamais pu se forger un caractère, puisqu’elle ne faisait qu’obéir, qu’on décidait tout pour elle. Elle adore lire, surtout des contes fantastiques où l’on retrouve princes, princesses et animaux enchantés.

~ Talents : Avec un professeur comme son frère, cultiver les plantes est quelque chose où elle est très douée. Elle aime aussi écrire des contes qu’elle souhaiterait publier si elle en avait le pouvoir.

~ Ambition : Elle ne le disait jamais ouvertement et se l’avouait à peine, mais ce qu’elle souhaitait ardemment était de quitter cette demeure avec son frère pour enfin vivre comme elle l’entendait. Devenir écrivaine serait un rêve qu’elle aimerait réaliser.

~ Autre chose à mentionner? Vu que sa mère la coupait du monde extérieur, ni elle ni son frère n’entendirent parler du Corbeau et du sort qu’il jeta sur la ville. Après la mort de Madeline, sa mère quitte sa demeure pour aller ailleurs.


Section "Après la mort"
~ Comment est-il mort:
Lorsque Madeline se leva ce matin-là, on aurait dit que les rayons du soleil étaient plus lumineux et éblouissants que d'habitude. Elle n’eut pas besoin d’aide pour se lever, elle était en pleine forme, quelque chose qui ne lui arrivait pas souvent. C’est à ce moment que Mélanie pénétra dans la pièce, mais elle était inhabituellement silencieuse.

« Quelle belle journée en perspective, n’est-ce pas Mélanie?.... Il y a quelque chose qui ne va pas? »
« Oh, non… Aller, il faut vous changer, vous ne pouvez pas vous présenter devant votre mère habillée d’une simple robe de nuit. »
« Je dois rencontrer ma mère? Pour quelle raison? »
« Vous le saurez tôt ou tard Mademoiselle »

C’est le cœur angoissé que Madeline, maintenant habillée convenablement, descendit les escaliers pour se retrouver près du hall d’entrée, où elle vit une pile de valises que des laquais s’oeuvraient à emmener à l’extérieur. Sa mère se tenait près de celles-ci et scandait des ordres aux ouvriers. Madeline avait perdu toute sa joie du levé, ces valises étaient les siennes!

« Mère… qu’est-ce que… »
« Silence! Jeune insolente! répliqua-t-elle. Comment oses-tu? Je suis ta mère! On ne cache rien à ses parents, surtout si c’est pour quitter la maison en employant des moyens aussi fourbes! Tu veux partir d’ici? Je t’ai trouvé une destination. Cette maison de redressement se fera un devoir de t’éduquer correctement. Et dire que j’ai passé toutes ces années à vouloir t’aider à devenir une meilleure personne, quelqu’un de haut rang! C’est en voulant t’enfuir que tu me remercies? Tu n’as ce que tu mérites! Ton frère y goûtera à son retour, il n’est pas mieux que toi! »
« Comment… comment avez-vous pu le savoir.. ? Mélanie, tu étais la seule à savoir… non, ne me dis pas que… »

La conscernée s’avança, le visage renfermé.

« Pardonnez-moi, je suis à vos services il est vrai, mais je dois avant tout obéir à votre mère, vous passez en second. »

C’en était trop, se faire trahir par sa seule amie, quoi de plus douloureux? Deux laquais se sont approchés pour la saisir, et ainsi la placer dans le carrosse qui la mènerait vers son nouveau foyer. Mais Madeline ne se laissa pas faire, pas cette fois. Elle en avait assez de n’être qu’une marionnette, que l’on tire les ficelles de son destin. Elle avait une âme, elle avait une conscience, elle était en mesure de prendre ses propres décisions.

Alors, elle esquiva les deux gardes et s’enfuit par les portes déjà ouvertes. Elle courut, courut, comme elle ne l’avait jamais fait auparavant. Le bas de sa robe était mouillé de neige, et ses pieds trempés. Les larbins à ses trousses gagnaient du terrain, et elle commençait à fatiguer. Elle décida de couper par le bois. À ce stade, elle avait quitté le domaine familial, elle était donc en territoire inconnu, mais elle courait, aussi vite que ses courtes jambes lui permettaient. La neige était épaisse, ce n’était pas une bonne idée finalement. Tout compte fait, ses poursuivants n’étaient plus en vue, elle décida d’arrêter mais elle perdit pied en essayant (vive les petites bottines). Elle s’étala de tout son long dans l’étendue blanche. Elle essaya de se relever, mais lorsqu’elle appuya sa main sur le blanc de la neige elle entendit un craquement inquiétant. Elle aperçut une fente dans la neige, puis un liquide translucide et glacial surgir de cette même fente. Elle n’eut pas le temps de se poser plus de questions que la fente s’élargit, et le sol devint instable. Un lac? Elle croyait qu’il s’agissait d’une clairière, pas d’un lac! L’eau envahit peu à peu les alentours, mouillant la neige, qui trempait les vêtements de Madeline. Elle se leva: mauvaise décision. La calotte de glace se rompit et se renversa, faisant plonger Madeline dans les abysses du lac. Elle voulut revenir à la surface, mais il n’y avait aucun trou où prendre de l’air. Ses mouvements cessèrent peu à peu, ses membres s’engourdissaient à vu d’œil. Elle vit monter à la surface ce qu’il lui restait de souffle, maintenant inaccessible. Elle ne put plus bouger, ses vêtements étaient bien trop lourds et l’entraînaient vers le fond. L’eau s’infiltra dans ses poumons vident d’air et après, la lumière s’éteignit.

~ En quelle année: 1843

~ À quel âge: 11 ans

~ Quelque chose de changé sur son physique? : Ses vêtements et ses cheveux flottent dans les airs, comme agités par des courants marins. Sa peau est bleuté et lorsqu’elle marche, le sol devient humide et l’air froid.

~ Comment réagit-il au monde réel : Pour elle, personne ne la voit. Certains remarquent sa présence car l’air se refroidit à son approche, mais ignorent qu’elle en est la cause. Toute cause est perdue, elle se sent abandonnée et est mélancolique en permanence. Elle n’a aucune idée de ce pourquoi elle ne peut rejoindre son frère, qu’elle sait maintenant mort. Elle voudrait savoir pourquoi elle est retenue dans ce village, où tout ce qu’elle a voulu entreprendre ne s’est jamais réalisé.

Voilà :D

C'est de loin la plus grande fiche que j'ai eu à faire XD
Et je l'ai postée avant celle de l'admin.... ooohhhhh

*o* Je suis épatée!! Voilà exactement le genre de fiche que j'espèrais!! Bravo!!! Merveilleuse histoire!

(Good! Good! Very good! =^_^=)

C'est parfait, Nafu-chan!! :D Nul besoin de dire que ta fiche est tout de suite validée! ^^

Commentaires sur l'histoire:
"MAIS QUELLE CONNE, CETTE SERVANTE!! À MORT, JE DIS!!"
"Tiens... y'avait un lac là? XD"

C'est une bonne idées ces commentaires sur l'histoire, j'ai pas vu ça souvent dans les forums. Normal, t'es un admin qui prend son rôle à coeur :D

Vivement qu'il y ait de nouveaux membres!

Ha ça c'est juste pour déconner un peu, pour ne pas avoir à le faire le lendemain matin à la café XD. C'est le genre de commentaires que je dis toujours le matin (Je fais que ça, parler des forums, on dirait!).

"L'admin qui prend son rôle à coeur" il a ajouté hier des superbes kaos *o*. Mais il est pas capable de les faire afficher en "première page", faut sélectionner la catégorie "animesmilies", et c'est plutôt chiant... narf!

Hum...

Il faudrait regarder dans les paramètres sûrement, parce que c'est vrai que c'est moins convivial lorsqu'il faut sélectionner la liste pour les avoir, et c'est pas tout le monde qui va se rendre compte qu'il y a des Kaos à portée de main.

C'est normal qu'il en ait qu'on ne voit qu'à moitié?

Et si jamais tu en veux encore plus, j'ai une très bonne adresse.

Une dernière chose, sera-t-il permis de les utiliser lors de posts RPG?

Nah, j'ai vraiment tout essayé. Au pire, je supprimerai les anciens.

"Qu'on voit à moitié"?? Non, je crois que c'est ton navigateur qui débloque!

Et nah, j'en ai trouvé plein d'autres, mais je suis intéressée d'avoir cette adresse quand même!

Et oui, on peut les utiliser en rpg, seulement je veux pas qu'on en abuse. Je peux comprendre que parfois on a de la misère à décrire certaines expressions qu'on retrouve dans les animes/mangas tel que: ^^ ou ou . (essayez de décrire ces figures, pour voir! c'est pas facile!). Merci d'avoir posé cette question, c'est quelque chose que je vais de ce pas mentionner dans les règlements! Merci!

Et bien, il y en a deux que je vois pas au complet, et ils sont justement dans le message que tu viens de poster. À part le chat, ils sont coupés.

et voilà l'adresse, ils sont tous mélangés mais il y en a des vraiment mignons

http://www.stci.qc.ca/affiche_kaos.php?page=2